Nous vous présentons
la famille Van Deynze-Fleming

Holland, Manitoba

Pour la famille Van Deynze-Fleming, l’agriculture est plus qu’un simple travail, c’est un mode de vie qui façonne toute leur identité. Lorsque Daniel Van Deynze a acheté une ferme à Holland (Manitoba), il n’avait que 19 ans. Cette ferme allait un jour devenir D & J Van Deynze Inc. Il a commencé avec 120 porcs, 100 bovins de boucherie et 100 bovins laitiers, puis Daniel et sa femme Joann ont décidé de se concentrer sur l’expansion de leur troupeau laitier. Ils ont quatre filles (Kate, Stephanie, Jaclyn et Angela) et elles ont toutes été élevées à la ferme. Les filles ont grandi en aidant à prendre soin du bétail, en faisant du foin et en aidant aux autres corvées.

En 2008, Kate Van Deynze-Fleming et son mari ont rejoint l’entreprise familiale. Enseignante de métier, Kate a toujours aimé l’agriculture et désirait y retourner. Elle et son mari voulaient élever leurs enfants à la ferme et leur inculquer les mêmes valeurs que Kate et ses sœurs avaient reçues. Maintenant, c’est la famille qui domine à la ferme et tous les membres contribuent à ses activités.

Daniel supervise l’ensemble de l’exploitation ; il est également responsable de la production de céréales. Joann est la « colle » qui unit la ferme ! Elle s’occupe de la tenue de livres et des petits-enfants. De son côté, Kate est responsable du fonctionnement quotidien de tout ce qui touche aux poules pondeuses, notamment la collecte des œufs et les soins portés aux poules. Elle participe aussi au travail de terrain. Son mari Tyler travaille hors de la ferme et ses enfants (Billy, 9 ans, Anna, 8 ans, et Luc, 6 ans) aident autant qu’ils le peuvent !

C’est en 2012 que la famille a décidé de passer des vaches laitières aux poules pondeuses. Depuis, le troupeau a augmenté à 12 600 poules, toutes logées dans cages enrichies. Kate et sa famille sont fières de demeurer au fait de ce qui se passe dans l’industrie et de s’assurer que leur ferme en respecte (et dépasse) toutes les normes. Kate représente le Manitoba pour les Young Canadian Egg Farmers en 2018 et assiste également aux réunions du conseil des œufs.

Quand elle ne travaille pas à la ferme, la famille Van Deynze-Fleming se tient occupée. Sinon, Kate et son mari sont entraîneurs de sports dans le quartier et aiment passer du temps ensemble en famille, lorsque le contexte le permet !

« C’est le fait d’avoir été élevée sur une ferme qui a façonné ma personnalité », explique Kate. « En grandissant, mes sœurs étaient mes meilleures amies. Mais nous n’étions pas seulement des sœurs, nous travaillions ensemble ; nous faisions tout ensemble. C’est très important pour moi que mes enfants soient élevés de la même manière. Je le vois déjà dans la façon dont ils interagissent les uns avec les autres. L’agriculture vous enseigne la responsabilité, pas seulement pour les animaux, mais pour la collectivité dont vous faites partie, la collectivité à laquelle vous fournissez de la nourriture. »

En ce qui concerne les œufs qu’ils produisent, Kate dit qu’il n’y a pas de meilleure source de protéines. « Quand les gens me demandent pourquoi je pratique l’agriculture, je leur réponds : j’aime mes enfants, je ferais n’importe quoi pour eux ! Je nourris mes enfants avec des œufs parce que je veux qu’ils soient en santé et je sais que je leur offre le meilleur ! En outre, les œufs ne font aucune discrimination. Pas besoin d’être riche pour en acheter ; vous pouvez les mettre dans n’importe quoi et ils fourniront ce coup de pouce supplémentaire dont vous avez besoin. »